Layers

Quand on habite le Nord de la France, on porte des tenues estivales à peine 20 jours dans l’année…
Quelle mauvaise réputation j’entretiens en disant cela…
Pour porter certaines de tes pièces préférées à l’année (dans le Nord-Pas de Calais), il faut user de stratagèmes :
partir en vacances sous les palmiers deux fois par an, être enceinte -mais pas trop- tous les ans (on a chaud enceinte, la faute aux hormones), manger épicé…
Quoi d’autre ?
Nan… Ce que j’ai découvert adolescente pour porter mes manches courtes,c’est la technique de la superposition.
J’en suis devenue folle à tel point que je superposais aussi mes robes sur des jeans.
Un jour, à la lecture d’un magazine 20 ans chourravé dans la piaule de la grande sœur, j’ai découvert que ma marque de reconnaissance stylistique s’appelait la technique de l’oignon. Oui, superposer des couches textiles avait un nom.
Le mérite vanté -et approuvé- est celui de pouvoir ôter couche par couche les vêtements afin de s’acclimater aux températures matinales, extérieures, intérieures.
Aujourd’hui, j’ai contaminé ma Cocotte qui s’habille seule de cette manière et fini par ressemblait à Punky Brewster.
Je continue d’user du style qui est formidable en mi-saison. C’est à dire toute l’année (y’a plus d’saison ma pauv’Dame).
J’ai découvert grâce à Pinterest, que la technique porte le nom de « layer » chez les anglophones.
Voilà aujourd’hui je peux dire que je suis une fashion layers addict !

Photo prise par ma petite CoCotte.

Ce jour là je portais :
en couche 1 : un débardeur d’été qui fait office de maillot-de-corps (maman m’a trop habituée, je suis incapable d’être nue sous pull, il me faut mon « petit bateau »)
en couche 2 : un Tee Shirt moulant manches longues et très long noir
en couche 3 : une chemise en denim
en couche 4 : un gilet court sans manche
en couche 5 : une veste en jersey
en couche 6 : un perfecto
pour le bas : un legging imprimé léopard et des bottines.