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Cacabine (d’essayage)

23 avril 2012

L’autre jour, guillerette à l’idée de m’évader, je m’en allais faire du shopping sous le ☀ soleil ☀ , confiante et légère.

Des envies de couleurs, de pastel, d’imprimés sunlight des tropiques.
J’empoigne un splendide slim et un t-shirt assorti qui trônaient tous deux en facing, et je file en cabine.
Sous les néons, lumière étourdissante, je me suis sentie mal.
Des cernes apparaissent, des petits boutons font irruption, des bourrelets m’engraissent, j’ai un teint de vieux chiffon, sans compter les cartons des nouveaux arrivages, posés juste là, à côté de mes ballerines noires, qui me donne l’illusion d’être au fond du camion – celui qui sert de cabine chez le marchand de fouffes du marché.

À chaque fois je me sens moche – mais moche ! – dans les cabines d’essayage !
Ca me rend morose et j’ai tout de suite moins envie d’acheter…

J’ai eu au cours de ma grande expérience professionnelle, un court passage dans le domaine du merchandising du PAP masculin.

On m’a appris comment mettre en valeur des vêtements selon un thème, avec peu de moyen, et en suivant les tendances.
On s’attarde à la mise-en-scène des vitrines et des étalages, sans oublier les troisièmes hauteurs, mise-en-avant et autre « corner ».

Aujourd’hui je me demande juste pourquoi dans la conception d’un magasin et ses changements de collections , on ne prend pas plus en compte les cabines d’essayages ?
En effet, cela reste souvent un passage décisif avant la caisse.
Que le vêtement soit trop petit, trop grand, mal ajusté est une histoire, mais qu’on se sente ramollie-toute-gribouillis en est une autre.
Il m’est arrivée de feindre le cadeau pour une amie, pour éviter le calvaire de la cabine, et me justifier en réponse à la question robotisée de la vendeuse : ≪ vous l’avez essayé – vous avez 30 jours pour l’échanger ≫.

Alors, les visual merch’, pensez à mettre en valeur les cabines, les archi’ d’intérieure misez sur les, jusque-là trop-durs, éclairages.
La lumière, c’est la base, saperlipopette.
En scénographie ils l’ont compris, dans les galerie d’Art aussi !  Par contre arrêtez les rideaux rouges, là faut peut-être pas suivre le théâtre …
Y’a des astuces (de photographes) pour mettre en valeur les carnations…
Et puis l’intimité un peu mieux respectée ça serait cool. Entre le rideau qui ne va pas jusqu’au bout de la tringle, les séparateurs trop haut qui laissent entrevoir les chaussettes de la voisine, et les parois qui tremblent parce-que Josette a donné un coup de coude en retirant son top moulant… bof bof.

Va te rhabiller vilaine cacabine !

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8 Commentaires

  • Répondre Les Bricoles de Jass 24 avril 2012 at 8 h 13 min

    Ça c’est tellement VRAI!!! 😉

  • Répondre Angie 24 avril 2012 at 8 h 26 min

    J’ai aussi du mal à essayer, justement pour les raisons que tu donnes … j’ai beau flasher sur un vêtement, une fois en cabine, je me trouve moche, pâle, fatiguée, mal coiffée … et en essayant le dit vêtement, je trouve que ça n’a aucun relief, je sors de la cabine encore plus dépitée ^^

    • Répondre Myzotte 25 avril 2012 at 14 h 43 min

      Oui même effet.
      Sauf que je déteste revenir bredouille de la chasse aux vêtement, alors je finis par prendre un accessoire ;^P

  • Répondre MissBrownie 24 avril 2012 at 11 h 24 min

    Toi! Des bourrelets !?
    Sinon, je suis d’accord, la lumière des cabines est juste atroce! Celle du coiffeur n’est pas mieux parfois :-/
    Le néon ultra lumineux qui t’agresse les yeux et fait ressortir tous les défauts, youhou!

    • Répondre Myzotte 25 avril 2012 at 14 h 45 min

      Faut pas faire du shopping après un bon déjeuner au resto, sinon y’a l’estomac qui ressort :^P
      Ouf, ma coiffeuse ça va pour la lumière.

  • Répondre FoxyMama 25 avril 2012 at 10 h 11 min

    ouais c’est exactement ça, je suis aussi adepte du « essayé à la maison » et basta. En plus dans les cabines il y a des odeurs de pieds et de spray à chiottes pour les masquer. quel calvaire

    • Répondre Myzotte 25 avril 2012 at 14 h 45 min

      Ha ha l’odeur des pieds ! Et celle de la transpi’ aussi. Bourk…

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