Se raconter des histoires ou la peut-être vraie ou peut-être fausse histoire de ces deux là…

Y’en à qui se la raconte.
Je me raconte, seule.
Seule je me raconte des histoires.
Je me dis et si… Et si…
Et si c’était ça la vérité. 
Mais qu’en fait on ne saura jamais vraiment,
la peut être fausse ou peut être vraie histoire de ces deux là…

Quand je les regarde aujourd’hui, ces deux là, ces deux p’tits chats, je me dis que c’est peut-être vraie.
C’est peut être vrai cette histoire que je me suis racontée.

Quand je les vois partager la même glace, ces deux là, siroter la même boisson à la pêche, sans convoitise mais avec la même gourmandise.

Quand j’entends les gens me chuchoter  » mais qu’est-ce qu’ils se ressemblent vos deux là « 
je sens que mon esprit va divaguer…

Naviguer.

Flotter.

Errer dans le passé…

Je suis enceinte, mais comment est-ce possible ?
C’est impossible.
Si c’est possible.
Et il y en aurait deux ? C’est possible ?
Ce serait formidable ! Un garcon et une fille ?
Il s’appellera E., ou bien A., elle s’appellera M. Oui M. !

Je le sens, je le ressens.
Le sang. Re-sang…
Plus de bébés ?
Finalement ce n’était pas possible .

Si ? Un bébé.
Un et pas deux bébés.
Pas ces deux là.
Pas ce jour là.

Mais vous êtes lâ !

Et sans leurs trois ans d’écart, ces deux là, on pourrait y croire.